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Courir pour la passion et l'émotion
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12 février 2019

courir et mediter : technique que j'utilise en ultra fond

 

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Voilà quelques méthodes que j'utilise pour avancer en ultra fond lors de mes ultra.

Sur le spartathlon j'ai pu mettre en application des choses que j'ai travaillé plusieurs années.

Courir en méditation – entraînez votre corps et votre esprit simultanément ! 

Certaines associations d’idées ne nous semblent pas naturel, du coup leurs « inventeurs » passent soit pour des originaux, soit pour des précurseurs. 

Vous déciderez vous-même dans quel camp vous rangerez Sakyong Mipham Rinpoche et son idée de courir en méditation.

 

Le principe ? Lisez plutôt, voici un résumé des quelques points qu’il aborde dans son livre,

« Running with the Mind of Meditation: Lessons for Training Body and Mind » 

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Courir en méditation

Courir et méditer, des idées opposées, à la base ? Peut-être,car la course est un entraînement du corps, et la méditation est une formation de l’esprit. 

cependant, 

Si nous nous entraînons seulement le corps et ignorons l’esprit, le corps est remis en forme tandis que l’esprit est négligé. […] Inversement, si nous nous concentrons uniquement sur l’esprit, c’est le corps qui est négligé, et nous ressentons les effets néfastes de notre forme physique stagnante. 

c’est une une autre façon de dire men sana in corpore sano, ça fait donc longtemps qu’on le sait ! Et Sakyong de soulever un point intéressant : 

la recherche neuro-scientifique révélant comment [la méditation] déplace nos ondes cérébrales, réduit le stress, l’anxiété, la dépression et la peur – et amplifie nos sentiments de calme et de bonheur. Ces bénéfices mettent en évidence certains éléments clés de la méditation qui sont aussi simples et évidents pour l’esprit que la souplesse et la musculation le sont pour le corps. Une fois que nous avons compris cela, nous pouvons appliquer les techniques de méditation à toute activité.

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Nous avons déjà parlé de la Pleine Conscience. Appliquée au footing, cela donne : 

focalisons notre esprit à n’importe quelle activité, et observons-la d’une manière non moralisatrice : quand nous courrons, soyons conscients de notre respiration, du battement de nos pieds, du balancement de nos bras. Et ce faisant, nous ne ressentons plus d’inquiétude quant à l’avenir ou de regrets pour le passé. Simplement se concentrer sur ce que nous faisons maintenant. Sur le plan pratique, lorsque nous sommes conscients, nous sommes en contact avec ce que nous ressentons physiquement. Par conséquent, nous devenons capables de sentir quand nous en faisons un peu trop. 

Et ce sentiment d’unité avec son propre corps est une source de bien-être intense. 

Si nous parvenons à nous inculquer la discipline d’apprécier le moment présent, nous serons en mesure de profiter de toute activité, quoi qu’il arrive dans nos vies. 

Une fois que nous avons cette satisfaction, nous pouvons regarder plus loin et que ce soit avec le fait de courir ou dans la méditation, il y aura toujours des défis à se lancer.

Courir plus vite, plus loin ou plus longtemps. Dans la méditation, le défi c’est d’être courageux et non pas d’essayer d’esquiver constamment l’ennui l’inconfort, mais plutôt de faire face et d’être « cool » avec les choses telles qu’elles sont. Car affronter les moments de doute, apprécier le défi, ça renforce l’esprit et lui donne de la profondeur.

Effectivement, 

le challenge fait naturellement partie de la vie. Il nous permet de nous étendre au-delà de notre zone de confort et de nous lancer sans crainte vers de nouvelles expériences. Sans défi, la méditation et l’entraînement deviennent des routines que nous subissons. C’est facile à analyser puisque toute joie s’évapore. Le défi ajoute un peu d’audace et de démesure à la vie ! 

Enfin, dans le cas du footing comme dans la méditation, poursuit Sakyong, 

il est aussi important de se fixer un but. Et quand ce but est atteint, ressentir bien évidemment le sentiment d’accomplissement, de valorisation, qui va avec fait tellement de bien… 

Vous l’avez compris, courir en méditation ce n’est pas passer pour un fou dans le parc en criant « OM » (le son bouddhique, pas le nom de l’équipe !) à chaque expiration. Non. C’est faire en sorte que les deux activités se complètent et se renforcent afin de vous faire parvenir à un état d’harmonie qui vous permettra de vous sentir forts et mieux encore, en vie. 

Peut-être n’aimiez-vous pas courir, parce que vous trouviez ça ennuyeux ou répétitif, ou stérile. Eh bien vous venez de trouver les outils qui rendent ça enrichissant, alors maintenant sortez vos baskets et votre survêtement, c’est parti !

On lit souvent ici et là en parcourant le web qu'une course d'ultra fond de plus de 100 km se joue autant sur le mental que sur le physique. C'est une idée que je partage et à laquelle je rajouterai le facteur alimentation / hydratation dans les proportions suivantes :
1/3 physique, 1/3 mental et 1/3 nutrition / hydratation.
La préparation mentale est donc primordiale dans ce genre d'épreuve notamment lorsqu'on pratique seul, sans ravitaillement, public et autres coureurs, ce qui est mon cas. 

Je me sers donc de ses éléménts pour créer du positivisme et une atmosphère propre a mon environnement.

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En parcourant le web j’ai découvert cet article de 2013 (source : www.lapresse.ca). J’aurais aimé connaitre l’aspect plus « psy » des ultrarunners. Y a t’il des profils psychologiques types ? Pour quelle(s) raison(s) l’ultrafond ? 

Une étude américaine permet de comprendre quel type de personnes s’adonnent à l’ultrafond, ces courses de plus de 42 kilomètres. 

Des chercheurs de l’université de Stanford en Californie ont passé en revue des données concernant 1345 coureurs d’ultrafond (soit des ex-coureurs ou des sportifs encore en activité), les interrogeant sur leur habitude de running et les différentes courses auxquelles ils ont participé.

Leurs résultats montrent que ce type de coureurs avaient en moyenne 36 ans lors de leur première course de plus de 42 km. Même si la majorité des coureurs avait environ sept ans d’expérience avant de courir un ultramarathon, environ 25% des personnes interrogées n’avaient que trois ans ou moins d’expérience avant de se lancer dans une très longue distance.

Autre information, peu surprenante cette fois, les coureurs d’ultrafond s’entraînent beaucoup. Par exemple, les coureurs encore actuellement en activité avaient couru 3347 km l’année précédant l’étude. Parmi les raisons avancées pour arrêter de courir les ultramarathons l’année précédente on note d’abord les blessures, puis le travail et les engagements familiaux.

Le site spécialisé Runner’s World note que ces résultats sont fidèles aux observations faites dans le milieu des courses d’ultrafond ces dernières années.

Pour éviter les echecs et les désilutions, je mets dans la balance tout ces éléménts pour créer mon bonheur et valorisé les reussites et les echecs.

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Le repos et le recentrage sur soit est l'un des éléments majeur de la reussite . 

Je croise quotidiennement des personnes et des professionnels qui se disent toujours débordés. J’entends la même litanie : « Je n’ai pas le temps ! », tel le lapin blanc d’Alice au pays des merveilles qui répète sans cesse : « Je suis en retard ». Bien sûr nous sommes tous confrontés à quelques coups de bourre mais la source du problème n’est pas là. C’est essentiellement un manque d’organisation et de méthode. Courir après le temps est le résultat d’une vision court terme et d’une absence de stratégie.

Je suis convaincu que l’individu est par nature doté d’une endurance certaine mais malheureusement celle-ci est souvent mal exploitée. L’analogie avec le coureur de fond me saute aux yeux et j’en retiens les quatre qualités fondamentales nécessaires :

-      La patience

-      L’abnégation

-      Le travail

-      La stratégie

Les trois premières sont fortement liées à notre caractère et à notre histoire mais la quatrième, la stratégie, n’est pas innée, il faut la penser et la travailler régulièrement.

Même s’il est parfaitement entraîné, un sportif dépourvu de stratégie va commettre des erreurs qui empêcheront le succès : un mauvais rythme, une méconnaissance de ses concurrents, une perte de sang froid dans les situations difficiles, un manque de confiance en soi…

Savoir déléguer, se faire aider, s’entourer

Selon son niveau de pratique un sportif est plus ou moins entouré : staff médical, entraîneur, coach en préparation mentale… Mais plus ses niveaux d’exigence et de performance sont élevés, plus il doit s’entourer.

L’humain agit souvent seul et il pense que personne ne peut le comprendre ou l’aider. C’est une grave erreur : l’isolement tue ! A de rares exceptions près, un coureur de fond qui veut tout gérer lui-même va droit à l’échec, sans compter les éventuels impacts sur sa vie personnelle.

Les solutions ? Elles sont multiples et elles nécessitent d’y consacrer du temps et parfois un peu d’investissement financier :

-      Intégrer un groupe de sportifs locaux pour ne pas rester isolé.

-      rechercher des aides externes (supports techniques,…)

-      Recourir à un coach  qui, avec son œil externe, identifiera les axes d’amélioration.

-      Muscler son mental, éventuellement par l’intermédiaire d’un professionnel, pour mener à bien ses projets et sa vie personnelle.

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La clefs se trouve dans le bonheur et la réussite. Peu importe ou l'on va mais s'est ce que l'on fait dans le présent l'important.

 

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